Vidéo-surveillance, Sur-prise du visible au Lavoir Numérique et soirée de performances au Générateur
Chercher à identifier les visages dans les nuages, fabuler sur la vie des humains dans un monde où l’automatisation a été fantasmée jusqu’à ses extrêmes, interroger le désir au cœur de la vidéosurveillance et de la relation de pouvoir entre surveillés et surveillants, prendre en compte l’impact des dispositifs de vidéosurveillance sur les perceptions et vies non-humaines, étudier les tactiques d’anonymisation, de non-traçabilité, d’invisibilité et de cryptage utilisées pour lutter contre les dictatures politiques et technologiques, devenir caméléon en creusant les contradictions entre le port du masque et la reconnaissance faciale, effeuiller les ancolies en comptant les jours du lycée, s’esclaffer devant une compilation d’images de surveillance de braquages scandée de slogans publicitaires, s’embarquer dans une dérive musico-poétique sur la surveillance de la surveillance des masses prises en panoptech’…
Après le vernissage, en route pour le Générateur où deux performances vous attendent : tout d’abord Amesys vs. Habiter le bruit de Somaticae et Laurent Carlier en personne. Puis place à l’électromagnétisme, au mesmérisme, au corps électrique et à la danse avec MAGNA d’Annabelle Playe (conception et live électronique), Marcela Santander Corvalan (chorégraphie et interprétation), Alexandra Radulescu (visuels live) et Nadia Ratsimandresy (ondes Martenot).
Commissariat de Laurent Carlier.
Exposition organisée et coproduite avec les Réseaux de la Création
Plus d’informations: lavoirnumerique.grandorlyseinebievre.fr
Visuel © Claire Courdavault